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Séverine et Stéphane, parfaitement anglophones, s’étaient facilement liés d’amitié avec des propriétaires allergiques au vieux dialecte pratiqué dans notre pays (If you don’t speak english, goodbye ; je comprenais suffisamment l’anglais pour traduire leur « si vous ne parlez pas anglais, au revoir », (...) Et sans effraction « les jeunes » étaient devenus locataires : un midi, alors que les couples discutaient au bord de la piscine, Séverine avait prétexté un besoin urgent pour se faire montrer la salle de bains, où elle n’était pas restée, le talkie-walkie de son compagnon l’informant du retour de madame sur sa confortable chaise longue :
Les clés se trouvaient, comme ils l’avaient plusieurs fois remarqué, sur la porte et quelques secondes lui suffirent pour relever les empreintes dans de la simple pâte à modeler.


(...) Ils considéraient nécessaire, surtout pour les affaires, qu'une seule langue